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Au Canada, les pirates peuvent dormir sur leurs deux oreilles

Le journal canadien Le Devoir l'annonce dans un article publié jeudi : "les pirates peuvent dormir tranquille". Interrogée par ses soins, la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) avoue qu'elle a baissé les bras depuis plusieurs mois devant l'ampleur prise par le partage illicite de fichiers musicaux sur Internet, et qu'elle "ferme désormais les yeux sur ce type de comportement".

"Le piratage pour usage personnel n'est plus ciblé", indique au journal Noël St-Hilaire, responsable des enquêtes fédérales et des questions de vol de droits d'auteur pour la GRC. "Aujourd'hui, c'est tellement simple de copier. Tout le monde est pris au dépourvu et on ne sait pas comment arrêter ça" (ils n'ont pas Denis Olivennes au Canada).

Face à la généralisation du P2P, le petit pirate n'est plus "dans les priorités" de la GRC, qui "s'attaque principalement aux crimes contre la propriété intellectuelle, qui ont un impact sur la santé et la sécurité des consommateurs [médicaments, appareils électriques, etc.], mais aussi à ceux qui touchent le crime organisé". Entre les lignes, il faut comprendre que les autorités canadiennes ne sont pas au service des intérêts particuliers des maisons de disques, mais au service de l'intérêt général des citoyens. Et l'intérêt général est beaucoup plus menacé par les contrefaçons réellement dangereuses et mafieuses que par les petites gens qui s'échangent les chansons qu'ils aiment sur des réseaux communautaires. "Notre assiette est assez pleine avec ça, et malheureusement, le petit, on n'a pas le temps de s'en occuper". Simple question de bon sens.

En France, c'est le même problème, même si les autorités du pays n'osent pas le dire tout haut. C'est pourquoi l'industrie du disque presse le gouvernement d'installer un organisme spécialement dédié à la chasse aux P2Pistes, aidé par la mise en place de "radars automatiques" sur les réseaux P2P.