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Les Etats-Unis attaquent le protectionnisme numérique chinois

Apple aimerait pouvoir vendre plus facilement du Madonna et du Britney Spears en Chine. Mais la règlementation chinoise en matière de distribution de contenus numériques est trop restrictive, et elle est désormais sous les feux des diplomates américains. Mercredi, un représentant au commerce des Etats-Unis a ainsi indiqué que les USA avaient demandé l'ouverture d'une consultation formelle sur le sujet au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce.

Comme essentiellement tout ce qui touche à la culture en Chine, la distribution numérique de musique et de films dans le pays est soumise à de fortes restrictions nationalistes. Comme nous l'avions vu à propos des contenus créés par les amateurs sur Internet, seules les entreprises chinoises qui ne sont pas financées par des entités étrangères ont le droit de vendre de la musique en ligne sur le territoire chinois. Et "la musique de source étrangère doit subir un examen du contenu avant d'être distribué en Chine", ce qui n'est pas le cas de la musique chinoise, indique le porte-parole américain Stephen Norton.

"Différentes mesures en Chine apparaissent imposer des restrictions d'accès au marché ou des conditions discriminatoires sur les fournisseurs de services étrangers qui cherchent à s'engager dans la distribution numérique d'enregistrements sonores", écrivent les Etats-Unis à l'OMC.

Les discussions formelles devraient durer 60 jours, durant lesquelles les négociateurs de chaque campe essayeront de se mettre d'accord. Si au terme du délai aucun accord n'est intervenu, les Etats-Unis déposeront une plainte formelle dans le cadre d'une plainte plus globale visant l'ensemble du commerce culturel en Chine. Les USA se plaignent notamment que leurs films ne puissent être distribués que par deux distributeurs officiels chinois, pour l'ensemble du pays, alors que les films chinois ne connaissent pas de telles restrictions de distribution.