Warner et AnywhereCD s'affrontent sur fond de DRM
Le 12 avril dernier, le provoquant Michael Robertson ouvrait AnywhereCD avec un modèle économique tentant de rassembler internautes et maisons de disques.
Cette semaine, Robertson décide de contre-attaquer. "Malheureusement, nous sommes face à un désaccord contractuel qui nécessite l'aide des tribunaux", explique l'entrepreneur, qui a tendu à Warner Music un piège. Sur quel fondement serait-il obligatoire de vendre un support matériel pour vendre des fichiers MP3 ? La suspicion de vente liée est proche. Si Robertson obtient gain de cause grâce à ce coup de poker, il deviendra celui qui a obligé Warner Music à abandonner les DRM contre leur gré. Médiatiquemement, il a déjà gagné en pointant l'absurdité de la politique de Warner, qui vend des CD et des MP3 non protégés tant que les deux sont liés.
Vendredi, AnywhereCD a déposé une demande de jugement déclaratif pour obtenir l'interprétation judiciaire des termes contractuels conclus entre les deux parties.