Une nouvelle victime de la RIAA tente de se défendre
Et c'est encore une fois une femme qui s'oppose à la RIAA.
En clair, Morgan prétend qu'elle n'était pas censée savoir que Kazaa diffusait sans autorisation des œuvres protégées. Pour elle qui est totalement dépassée technologiquement, il n'y avait pas de différence entre Kazaa et un site web ordinaire. De plus, rappelle-t-elle, Kazaa ne prévenait pas que les fichiers téléchargés étaient eux-mêmes mis à disposition depuis son propre ordinateur. C'est avec le procès qu'elle a découvert qu'un dossier avait été créé pour y placer les fichiers téléchargés et les mettre à disposition des aurtes utilisateurs.
De plus, son avocat rappelle que Sharman Networks, qui éditait le logiciel Kazaa, a payé la modique somme de 115 millions de dollars à la RIAA et à la Fédération Internationale de l'Industrie Phonographique (IFPI). Cette somme, qui mettait fin à un long procès en Australie, devait entre autres servir à indemniser les plaignants du préjudice subi. Si l'industrie du disque cherche en plus à recevoir une indemnisation de la part des utilisateurs, c'est une sorte d'enrichissement indû, défend l'accusée qui ne demande pas une relaxe mais une révision à la baisse des prétentions. Elle demande à ce que la somme de 750 $ par chanson soit abaissée à 200 $...
La RIAA prendra l'argent sans sourciller. Un argent qui aurait dû aller à l'éducation des deux enfants.