Sony se laisse du temps avant de décider du sort de sa division mobile
2016 sera une année cruciale pour la branche mobile de Sony.
Le dirigeant a en effet évoqué des «options alternatives» qui pourraient être mises sur la table si les tablettes et les smartphones Xperia ne se vendent pas mieux auprès du grand public. Kazuo Hirai n'a pas dit lesquelles, mais une réduction de la voilure n'est pas à exclure, pas plus qu'un abandon pur et simple du marché des terminaux, qui est particulièrement concurrentiel.
À l'heure actuelle, selon les données collectées par le cabinet d'analyse IDC pour le 2ème trimestre 2015, Sony ne figure pas parmi le top 5 mondial des fabricants de smartphones, dont les places sont occupées par les indéboulonnables Samsung (21,4 % de parts de marché) et Apple (13,9 %), mais aussi par les industriels chinois Huawei (8,7 %), Xiaomi (5,6 %) et Lenovo (4,7 %), qui produisent des mobiles à très bas coût.
Depuis deux ans, Sony s'est lourdement restructuré pour retrouver des couleurs sur le plan financier.
La société japonaise a notamment pris la décision de quitter le marché de l'informatique personnelle. Le groupe s'est aussi réorganisé dans le domaine des TV (en abandonnant les modèles au plasma), avant de stopper ses activités dans le domaine des livres électroniques et des liseuses.