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L'éditeur du navigateur Opera est en vente

Sanctionné par les investisseurs en perte de confiance malgré des résultats très honorables, Opera Software a annoncé qu'il entamait un processus de cession, totale ou partielle.

L'accord signé avec Microsoft l'an dernier ne l'aura pas sauvé. Tombé dans l'oubli entre Chrome, Firefox, Safari et Internet Explorer (et désormais Edge), le navigateur Opera ne séduit plus qu'une toute petite portion d'internautes, essentiellement sur mobiles. Selon les statistiques établies par NetMarketShare, Opera Mini compte 5,48 % d'utilisateurs le mois dernier, tandis que le navigateur n'est présent que sur 1,34 % des ordinateurs. En conséquence, l'éditeur Opera Software publie des résultats en deçà des attentes, et annonce qu'il se met en vente.

La seule incertitude concerne le schéma de l'opération, entre un rachat à 100 % ou une simple entrée au capital d'un acteur intéressé pour redynamiser le navigateur norvégien.

"En réponse à l'intérêt stratégique manifesté par un certain nombre de parties à l'égard de l'entreprise, [le conseil d'administration] a initié un processus d'évaluation et étudie les alternatives stratégiques", explique Opera Software dans un communiqué. La société a mandaté deux cabinets, ABG Sundal Collier et Morgan Stanley International, pour la conseiller dans le choix entre les différentes options. La décision devrait être prise d'ici la fin de l'année.

Outre le navigateur Opera qui serait installé sur 350 millions d'appareils dans le monde, l'entreprise édite également des services destinés aux professionnels, qui génèrent l'essentiel de ses revenus. Opera Software édite ainsi Opera Mediaworks, une plateforme de publicités en ligne, et Operator Solutions, qui fournit différents services de cloud pour applications mobiles.

L'entreprise scandinave a généré 146 millions de dollars de chiffre d'affaire au second trimestre, ce qui représente 45 % de progression par rapport à l'an dernier. Mais malgré cette belle performance, la hausse est inférieure aux prévisions des analystes, qui tablaient sur une croissance de 51 %. Son bénéfice s'élève à 29 millions de dollars, ce qui est là aussi légèrement en dessous des attentes. Rien de dramatique, mais les investisseurs se montrent très pessimistes sur les perspectives de croissance, et avaient déjà très fortement sanctionné l'entreprise en début d'année, avec une chute de 45 % du cours de l'action lors d'un premier correctif d'objectifs.

A nouveau ce lundi matin, l'action perd plus de 12 %.