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L'INA va préférer la publicité au paiement des archives

Avec 300.000 visiteurs par jour, le site d'archives publiques de l'INA est un succès inespéré. L'Institut prépare une deuxième version du site pour janvier, en majorité financée par la publicité et avec un contenu musical davantage mis en avant. Mais quid des DRM ?

Ils espéraient 15.000 visiteurs par jour et c'est finalement 300.000 internautes qui se ruent chaque jour sur le site des archives de l'INA, ouvert en avril dernierLe refus dogmatique de l'Institut National de l'Audiovisuel d'exploiter des technologies P2P pour économiser de la bande passante en répartissant la charge entre les utilisateurs conduit probablement l'établissement à une explosion de la facture en matière d'infrastructure. Mais qu'importe tant qu'elle garde un contrôle absolu sur les œuvres diffusées. 

Cinq mois après son ouverture, INA.fr compte 22.000 comptes clients payants ouverts, et "7 à 8 % des internautes connectés achètent ou louent des programmes", indique Satellifax. "La proportion d'internautes qui louent des programmes est inférieure à 5 %, ce qui nous pousse à envisager de supprimer la location dans notre offre", précise Emmanuel Hoog, le président de l'INA. A terme, estime-t-il, la moitié, voire les deux tiers du chiffre d'affaires du site sera issu de la publicité. La gestion des encarts a été confiée à la régie de France Télévisions, qui devrait lancer les premières campagnes en octobre. Depuis son lancement le site a généré 100.000 euros de chiffre d'affaires, et Emmanuel Hoog se fixe comme objectif d'atteindre les 600.000 euros sur l'année.

L'INA veut conjuguer concentration et publicité

L'Institut travaille actuellement à la mise en place d'une nouvelle version du site, qui est prévue pour janvier. Elle mettra notamment en avant les quelques 500 concerts disponibles au coeur des 2000 heures de radio accessibles dans les archives. A un rythme de 5000 heures de programme par an, l'INA espère doubler l'offre d'ici deux ou trois ans. 

Rappelons à toute fin utile que par contrat avec l'utilisateur, "tous les documents disponibles [...] ont fait l'objet de mesures de protection techniques (" DRM ") et sont dotés d'un tatouage numérique permettant de retrouver dans toute copie illicite un code d'identification propre à chaque commande". En clair, même lorsque les contenus sont accessibles gratuitement, le nom de l'utilisateur est marqué au fer rouge sur la vidéo téléchargée. Cette mesure anti-propagation permet à l'INA de s'assurer (ou d'espérer) que les utilisateurs se rendront toujours sur leur site pour chercher et regarder une vidéo, plutôt que de voir la vidéo reprise sur une multitude de sites. Le réflexe est sans aucun doute de bonne augure lorsque l'on cherche à limiter au maximum le nombre de spectateurs d'une vidéo et donc de la publicité d'un annonceur. Sinon, c'est symptômatique d'une allergie à l'impression de perte de contrôle, et plutôt contre-productif.

Cette réalité économique sera-t-elle aussi prise en compte dans la version 2 ?