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Le directeur de la NSA veut aussi des "backdoors" légaux

Tout comme le directeur du FBI et le procureur général des États-Unis, le patron de la NSA a lui aussi plaidé pour des accès légaux aux smartphones, chiffrés ou non. À ses yeux, la protection sur un mobile ne doit pas faire obstacle à la justice.

Marteler le même message, encore et encore, jusqu'à ce qu'il s'imprime dans les esprits. Ces derniers mois, les principaux responsables américains se sont relayés au cours de divers évènements pour réclamer toujours la même chose : un accès légal aux terminaux, même lorsque ceux-ci sont chiffrés, afin de pouvoir donner aux forces de l'ordre et à la justice les moyens de mener à bien leurs enquêtes.

On se souvient par exemple du discours d'Eric Holder, le procureur général des États-Unis, qui n'a pas hésité à brandir sur le péril pédophile pour dénoncer la politique à courte vue de Google et Apple, ou encore l'intervention de James Comey, le directeur du FBI, qui a également critiqué les orientations de ces deux entreprises, jugeant que cela va nuire à l'État de droit et à la bonne marche de la justice.

Cette fois, c'est au tour de Michael S. Rogers de sortir du bois. Ce lundi, le directeur de la NSA a plaidé lui aussi pour la mise en place d'un accès spécial réservé aux autorités qui leur permettrait de consulter le contenu des smartphones et des tablettes, chiffrés ou non, dans le cadre d'une procédure judiciaire. Selon lui, il est impératif de trouver un accord avec Google et Apple sur ce terrain.

Depuis qu'elles ont annoncé l'activation du chiffrement par défaut sur iOS et Android, dont seul l'utilisateur connaîtrait la clé de déchiffrement, Apple et Google suscitent l'agacement des pouvoirs publics, qui cherchent désormais à trouver une voie médiane, qui permettraient de protéger la vie privée avec un haut niveau de sécurité, sans toutefois empêcher la justice de faire son travail.

À cette occasion, Michael S. Rogers a rejeté le terme de "backdoor" ("porte dérobée") pour désigner l'accès légal qu'il a en tête. "Backdoor n'est pas le terme que j'utiliserais, parce que lorsque j'entends 'porte dérobée' dans la phrase, je me dis : hé bien, c'est un peu obscur. Pourquoi ne voudriez-vous pas passer par la porte d'entrée ? Nous pouvons créer un cadre juridique sur la façon dont nous allons le faire".