Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Droit à l'oubli : 30 % des demandes viennent de France

En Europe, les internautes français représentent presque un tiers de l'ensemble des demandes reçues par Google concernant le droit à l'oubli. Depuis ce printemps, la firme de Mountain View dit en avoir reçu plus de 50 000, sur un total de 170 000 à l'échelle du Vieux Continent.

Les Français sont les internautes européens qui sollicitent le plus souvent leur droit à l'oubli pour masquer des contenus qu'ils ne veulent plus voir apparaître sur les moteurs de recherche. C'est ce qu'a révélé Nick Leeder, le directeur de Google France, dans un entretien accordé à BFM Business, alors que la firme de Mountain View est en première ligne sur ce sujet, du fait de sa part de marché dans la recherche en Europe.

Depuis la mise en place de son formulaire, Google dit avoir reçu plus de 50 000 demandes venant de France. Cela représente, en comparaison de toutes les requêtes provenant du Vieux Continent, un peu moins d'un tiers (30 %) du total. Les autres pays (principalement l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Italie et la Pologne) représentent les 70 % restants, soit environ 120 000 requêtes.

Les statistiques livrées par Nick Leeder sont bien plus élevées que celles qui sont communiquées jour après jour sur le site consacré aux demandes de suppression de contenus liés à la vie privée dans les résultats de recherche dans l'Union européenne. Celui-ci indique que les internautes français ont envoyé 37 320 demandes concernant 121 073 adresses.

Toutefois Google explique que ces données ne décrivent qu'une partie de la réalité. "Les URL pour lesquelles les utilisateurs doivent nous fournir des informations supplémentaires ou celles qui sont en attente d'examen ne sont pas incluses dans le graphique", est-il précisé.

À l'occasion de son passage à la télévision, Nick Leeder a rappelé toute la difficulté de la mission que la cour de justice de l'Union européenne lui a confiée. En effet, Google est dans la position du juge et doit déterminer à chaque fois si l'intérêt du public pour une information dont la censure est demandée est suffisamment fort pour justifier son maintien dans le moteur de recherche.

C'est dans ce contexte que Google a organisé dans les principales capitales européennes des consultations sur la mise en place du droit à l'oubli. Celles-ci étant désormais achevées, Google doit publier ses conclusions très prochainement, officiellement pour "orienter ses pratiques, constamment évolutives, dans ce domaine".

( photo : CC BY-ND Hometown Beauty )