Kim Dotcom veut lancer son Parti d'Internet aux USA
Kim Dotcom veut lancer le Parti d'Internet aux USA, après avoir en avoir créé un en Nouvelle-Zélande. La déclinaison américaine du mouvement doit voir le jour l'année prochaine avec des personnalités provenant de l'industrie du divertissement et de l'économie numérique, a promis l'homme d'affaires
S'il est complètement ruiné sur le plan financier, Kim Dotcom est convaincu de disposer encore aujourd'hui d'un capital de notoriété suffisant pour peser politiquement.
En deux messages publiés lundi sur Twitter, Kim Dotcom a annoncé la couleur. Ce Parti d'Internet, qui sera vraisemblablement calqué sur celui qui a été lancé ce printemps en Nouvelle-Zélande, verra le jour l'année prochaine. D'après Kim Dotcom, des personnalités venant de l'industrie du divertissement et de l'économie numérique figureront parmi les fondateurs du mouvement.
The Internet Party is coming to the United States in 2015. Stay tuned for our celebrity founders from the music, film and Internet industry.
— Kim Dotcom (@KimDotcom) 2 Décembre 2014
Quel rôle occupera Kim Dotcom dans cette nouvelle structure, lui qui est déjà fort occupé avec la justice ? Selon l'intéressé, il s'en tiendra aux relations publiques. Le Parti d'Internet américain sera géré et financé par les Américains. L'on peut penser que des liens seront tissés avec le Parti Pirate local, qui existe depuis 2006 et est actif dans huit États.
The Internet Party US will be well funded and run by American citizens. I will help with Public Relations ;-)
— Kim Dotcom (@KimDotcom) 2 Décembre 2014
Le programme du Parti de l'Internet sera certainement très proche de celui existant en Nouvelle-Zélande. Pour rappel, celui-ci défend notamment l'accès universel, illimité et à bas prix au haut-débit, l'arrêt de la surveillance électronique, le soutien au secteur high-tech, la réforme de la propriété intellectuelle ou encore le rejet de certains accords internationaux en cours de d'élaboration.
Reste à voir quel sera le parcours politique du mouvement à long terme. Dans le cas du Parti d'Internet néo-zélandais, l'aventure a débuté sur un échec électoral.