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La DGSI investie du pouvoir de surveiller les communications sur Internet

Créée ce vendredi, la nouvelle Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) devra "contribuer à la surveillance des communications électroniques et radioélectriques" sur le territoire français, comme le faisait la DCRI.

Le Gouvernement a fait paraître ce vendredi au Journal Officiel le décret n° 2014-445 du 30 avril 2014, qui crée la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), directement rattachée au ministère de l'intérieur. Issue de la réforme des services de Renseignement voulue par Manuel Valls suite à l'affaire Merah, la DGSI vient remplacer l'ancienne Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), qui était elle placée sous l'autorité de la police nationale.

Cette modification, qui n'a l'air de rien, permettra non seulement d'avoir une prise en main plus directe du politique sur le renseignement, mais aussi de ne plus confier le renseignement intérieur aux seuls fonctionnaires de police. Sortie de la direction de la police nationale, la DGSI pourra faire appel à des contractuels privés, comme le font nombre de services de renseignement étrangers.

Le décret qui détermine les missions et l'organisation de la DGSI indique que la direction est "chargée, sur l'ensemble du territoire de la République, de rechercher, de centraliser et d'exploiter le renseignement intéressant la sécurité nationale ou les intérêts fondamentaux de la Nation".

A cet égard, elle "contribue à la surveillance des communications électroniques et radioélectriques", c'est-à-dire qu'elle peut mettre en oeuvre une écoute des communications téléphoniques, mais aussi du trafic Internet d'un suspect ou de toute autre personnalité digne d'intérêt — c'était déjà le cas de la DCRI, qui avait surveillé l'activité de Mohammed Merah sur Internet, sans rien y trouver de particulier. Pour mettre en oeuvre ces écoutes, la DGSI devra en principe obtenir l'aval de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), laquelle ne se compose que de trois membres très politiques et manque de moyens pour réaliser ses contrôles.

Le décret précise que la surveillance des communications électroniques ne peut être faite par la DGSI que dans le cadre des missions qui lui sont confiées, mais qui sont vastes :