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La Bretagne invente l'impression 3D écolo à base d'algues

Le FabShop et la société AlgoPack, tous deux implantés en Bretagne, commercialiseront l'an prochain un substitut écologique au plastique, destiné aux imprimantes 3D, réalisé à base d'algues. 

Quiconque s'est intéressé à l'impression 3D sait qu'il existe aujourd'hui deux grands types de filaments de plastique utilisés en matière première pour l'extrusion : l'ABS (Acrylonitrile Butadiène Styrène), qui est le matériau dérivé du pétrole utilisé par exemple pour les LEGO et qui est le plus populaire dans l'industrie ; et le PLA (Polylactic Acid), qui est un matériau entièrement biodégradable, obtenu à partir de l'amidon de maïs. Mais contrairement aux apparences, ce dernier n'a rien d'écologique. Il participe au développement d'une agriculture non alimentaire très gourmande en eau, et son principal fabricant est situé aux Etats-Unis, où la culture de maïs OGM est autorisée.

Mais heureusement, la Bretagne veille. Le FabShop, basé près de Saint Malo, et la société malouine AlgoPack, ont en effet annoncé une collaboration visant à mettre sur le marché des bobines de filaments de plastique obtenu à partir des algues récoltées au pays des bonnets rouges. Ce sera le SWF (Seaweed Filament), annoncé pour le printemps 2014.

"En imaginant le SWF, nous avions pour ambition de révolutionner l’impression 3D qui constitue elle-même déjà une révolution. Nombre de technologies mettent des années à passer au vert. Nous, nous voulions dès à présent proposer une alternative intelligente en la matière", explique à Humanoïdes.fr Bertier Luyt, le fondateur de Fabshop. "L’algue nous est apparue comme une matière première intéressante et particulièrement adaptée à nos contraintes. Elle ne nécessite ni eau, ni pesticide, ni engrais pour sa croissance. Nous avons alors mis au point une formule compatible au process d’impression 3D qui devrait bientôt bouleverser la donne".

L'idée semble en effet tenir de l'évidence, puisque la société bretonne Algopack est précisément spécialisée dans la mise au point de matériaux alternatifs au plastique, à base d'algues brunes, qui ne nécessitent aucun engrais, ni pesticide, ni apport artificiel d'eau. Les algues récupérées sont transformées en granules, avec le moins de consommation d'énergie possible, puis en filament. Actuellement, Algopack propose un produit qui mixe plastique et algues à 50 % (Algoblend), et un autre produit 100 % à base d'algues, Algopack.