Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Impression 3D : un colt M1911 imprimé tire plus de 50 coups

Ce n'est pas encore l'arme que pourra imprimer Monsieur Michu à domicile, mais c'est tout de même une première qui alimentera la polémique. Solid Concepts a réalisé une copie parfaitement fonctionnelle du colt M1911, fabriquée par impression 3D avec une imprimante DMLS.

Voilà qui ne fera que donner du grain à moudre à ceux qui plaident pour un encadrement des imprimantes 3D et qui trouvent dans l'impression des armes à feu le parfait prétexte. Il y a tout juste un an, la CIA s'inquiétait dans un rapport prospectif de l'arrivée des armes imprimées maison, alors qu'un passionné venait de réussir à imprimer un fusil en plastique dénommé "Liberator", et à tirer six cartouches avant qu'il ne casse.

Depuis, les plans du Liberator ont été censurés sur les sites d'hébergement des fichiers STL (le format utilisé par la plupart des imprimantes 3D), mais s'échangent sur BitTorrentEt alors que certains tentent déjà de trouver les moyens d'empêcher techniquement l'impression d'armes, les passionnés d'armes à feu continuent à améliorer leurs procédés, pour aboutir à des armes parfaitement fonctionnelles, dont la fabrication et la détention passeraient à travers les mailles des procédures habituelles de contrôle.

Dans ce contexte, la société Solid Concepts, spécialisée dans la modélisation d'objets imprimables, a publié une vidéo (ci-dessous) démontrant un revolver imprimé en métal, avec une technique de frittage laser direct de métal (DLMS)Leur objectif était de démontrer que cette technique, qui consiste à fabriquer l'objet par superposition de fines couches de poudre de métal soudé par un laser, permet d'obtenir des objets d'une grande résistance mécanique.

Le pistolet, un colt M1911 fidèle à l'original, fonctionne parfaitement. Il est précis, résistant, et aurait été testé avec succès avec plus de 50 coups, sans exploser.

Rassurons toutefois les plus inquiets, le DLMS est une technique très coûteuse et volumineuse, qui n'arrivera probablement jamais dans nos imprimantes 3D de bureau.