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Pékin dément un assouplissement de la censure à Shanghai

Via le Quotidien du Peuple, Pékin a démenti les informations laissant entendre un allégement de la censure du net à Shanghai. Un quotidien chinois affirmait quelques jours plus tôt que le pouvoir central avait des projets en ce sens, notamment pour plaire aux investisseurs étrangers.

En Chine, la censure d'Internet ne s'applique pas uniformément sur le territoire. Si l'essentiel du pays est soumis aux mêmes règles draconiennes, deux régions administratives spéciales bénéficient d'un régime moins sévère : Hong Kong et Macao. Le cas de Taïwan, où l'accès à Internet n'est pas restreint, mérite aussi d'être mentionné, même si l'île est politiquement autonome et flirte avec l'indépendance.

Ces derniers jours, un quotidien chinois a assuré que Shanghai pourrait devenir à son tour une zone spéciale, avec à la clé un allégement de la censure du netL'idée-force rapportée par le journal est de faire de la ville une zone de libre échange attractive. Et pour séduire les investisseurs, Pékin serait prêt, toujours selon la presse, à assouplir la censure en plus des aménagements fiscaux et administratifs.

La piste évoquée par le South China Morning Post n'était pas dénuée de sens, d'autant qu'il n'était manifestement pas question de permettre aux dizaines de millions de Chinois vivant à Shanghai ou dans l'agglomération de bénéficier de ce changement de politique. A priori, seuls les étrangers auraient pu en profiter, mais dans des lieux très précis (comme des hôtels internationaux, par exemple).

Cependant, Le Quotidien du Peuple a battu en brèche l'information du South China Morning Post. Le journal, qui est l'organe de presse officiel du comité central du parti communiste chinois, indique que les éléments rapportés dernièrement sont "incorrects" et qu'aucun changement n'est prévu quant à l'accès à Internet dans la future zone de libre échange.

Le South China Morning Post est pourtant présenté régulièrement comme une source d'information sûre. Le quotidien s'est-il laissé berner ? Peut-être. Sauf si le journal a effectivement raison, tandis que le pouvoir central se sert du Quotidien du Peuple pour contester ces informations, afin que celles-ci ne donnent pas des idées à d'autres ou se transforment en une revendication plus politique.