Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Steve Ballmer se plaint de la domination de Google

Sur le départ, Steve Ballmer reste attentif à l'évolution du secteur high tech. Et sur ce point, le PDG de Microsoft est frustré par l'équilibre actuel des forces en présence. Google est en effet dans une position très confortable, à la fois dans les services en ligne mais aussi dans la recherche. Pour Microsoft, il serait plutôt opportun que les autorités de régulation mettent plus de pression sur la firme de Mountain View.

C'est une remarque qui n'est pas dénuée d'ironie, dans la mesure où celui qui l'a prononcée a dirigé pendant treize ans l'une des plus grandes sociétés américaines d'édition de logiciels. Vous l'aurez sans doute deviné, il s'agit de Steve Ballmer, dont le règne à la tête de Microsoft s'achèvera bientôt. Qu'a-t-il pu bien dire, pour que sa sortie soit ainsi remarquée... et raillée ?

The Verge nous l'apprend : c'est la position quasi-monopolistique de Google qui embête Microsoft. Une situation gênante, qui empêche la firme de Redmond de prendre de l'importance dans le secteur des services en ligne et de la recherche. Pour Steve Ballmer, il serait souhaitable que l'entreprise californienne subisse une pression plus vive de la concurrence et des autorités de régulation.

"Je pense qu'ils ont besoin de la pression de l'autorité de la concurrence. Je pense qu'ils ont besoin de la pression du marché". "[Google] dispose de cet incroyable et formidable monopole, si j'ose dire, et vis-à-vis duquel nous sommes les seuls au monde à essayer de rivaliser avec eux", a-t-il déclaré, oubliant peut-être un peu vite les autres concurrents, dont quelques-uns s'en tirent bien (comme Baidu en Chine).

Steve Ballmer n'a pas fondamentalement tort sur l'importance qu'a pris Google. Sinon, pourquoi Guillaume Pepy aurait-il demandé aux autorités compétentes de forcer Google à respecter un principe de neutralité, en séparant ses activités de moteur de recherche et ses activités commerciales ? Pourquoi la Bruxelles aurait-il engagé des discussions avec la firme, sinon pour la pousser à adopter attitude plus loyale ?

Le fait que ce soit Microsoft, par la voix de son PDG, qui porte ces critiques sur la position quasi-monopolistique de Google prête parfois à sourire, car le géant des logiciels s'est lui-même retrouvé dans une situation analogue dans les années 2000. À l'époque, Microsoft était ultra dominateur dans les systèmes d'exploitation et la navigation en ligne. Les choses ont bien changé depuis.