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Les ayants droit ont exigé le retrait de 100 millions d'URL de Google en 2013

L'année n'est pas terminée, mais les demandes de suppression d'adresses accusées de mener vers des contenus culturels piratés ont d'ores et déjà explosé. Google, le principal moteur de recherche en Occident, a reçu plus de 100 millions de requêtes depuis janvier.

C'est le revers de la médaille de la notoriété. Premier moteur de recherche en Occident, et de loin, Google concentre inévitablement les demandes de censure émises par les représentants des industries du divertissement, au nom de la sauvegarde la propriété intellectuelle. Et les requêtes, déjà très nombreuses en 2012, ont clairement explosé cette année.

Nos confrères de Torrentfreak se sont livrés à un petit calcul pour évaluer le nombre de demandes, en cumulant les données hebdomadaires fournies par Google dans le cadre de son initiative sur la transparence des informations. Le résultat est spectaculaire : plus de 105 millions d'adresses ont été la cible d'une demande de censure depuis le début de l'année.

Pour le seul mois de juin, Google a reçu plus de 14,2 millions de demandes d'URL à supprimer. En tout, 37 198 domaines sont concernés. Les requêtes concernent 3263 titulaires des droits d'auteur, alors que 1956 organisations sont à l'origine du signalement. Mais dans les faits, une petite minorité est à l'origine de la majorité des dossiers.

Au cours des douze derniers mois, trois organisations ont concentré plus des trois quarts des plaintes adressées à Google. Il s'agit de Degban (28,7 millions d'URL signalées), la RIAA (24,9 millions) et la BPI (24,5 millions). Du côté des cibles, on retrouve principalement Filestube.com (5,1 millions d'URL visées), Torrentz.eu (2,3 millions), Rapidgator.net (2,1 millions) et Rapidlibrary.com (2 millions).

Omniprésent en Europe et très utilisé aux USA, Google ne répond pas uniquement aux requêtes des ayants droit parce qu'il est le numéro un dans la recherche. La firme de Mountain View est également liée à l'industrie du divertissement dans le cadre de certains de ses services en ligne. Dès lors, l'entreprise a tout intérêt à participer efficacement à la lutte anti-piratage et à éloigner les internautes de certains sites.