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Lenovo souffle le chaud et le froid sur Blackberry

Numéro deux mondial des fabricants de PC, Lenovo est absent du secteur des smartphones. L'entreprise asiatique envisage pourtant d'y mettre un pied, mais n'a visiblement pas encore arrêté sa stratégie. Une piste régulièrement évoquée est l'achat du groupe canadien BlackBerry. Mais pour cela, la firme chinoise devra s'endetter alors que le succès commercial ne sera peut-être pas au rendez-vous.

Lenovo fera-t-il une offre pour acheter Blackberry ? La rumeur court depuis janvier. En effet, on prête l'intention au constructeur chinois de prendre le contrôle du géant canadien. Cette acquisition, qui serait assurément spectaculaire, permettrait au géant asiatique de mettre immédiatement un pied dans le secteur des smartphones, grâce aux terminaux de Blackberry passant sous son pavillon.

Lenovo gagnerait ainsi un temps précieux. Mais encore faut-il que le groupe ait effectivement l'intention de procéder à une telle opération. Certes, cette stratégie avait été suivie en 2005, lorsque Lenovo a récupéré la division informatique personnelle d'IBM. Va-t-il se produire la même chose au niveau des smartphones ? Le PDG de Lenovo, Yang Yuanqing, souffle le chaud et le froid.

Interrogé par l'Expansion, il a reconnu "qu'un tel rapprochement [...] permettrait de pénétrer le marché professionnel de la téléphonie mobile", permettant au groupe de "gagner du temps grâce à des acquisitions ciblées". Mais encore faut-il avoir les moyens de ses ambitions. Or, malgré une trésorerie de 4,5 milliards de dollars, Blackberry reste encore hors de portée. À moins de s'endetter.

"L'acquisition d'un tel groupe nécessiterait de nous endetter !", prévient Yang Yuanqing. Car Blackberry, même s'il est malmené par ses concurrents, en particulier Apple et Samsung, reste un groupe fortement valorisé : 7,5 milliards de dollars. Or à supposer que Lenovo s'engage dans cette voie, tout restera à faire, en particulier convaincre les clients d'acheter des terminaux Blackberry.