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Choix du navigateur : Microsoft prend acte de l'amende et reconnaît sa faute

Microsoft ne conteste pas la sanction établie par la Commission européenne, qui a annoncé une amende de 561 millions de dollars pour avoir retiré par inadvertance l'écran de sélection du navigateur de Windows 7 pendant quatorze mois. Microsoft dit assumer l'entière responsabilité de cette erreur et a renouvelé ses excuses. Le groupe assure que cet incident ne se reproduira plus.

La Commission européenne a annoncé mercredi la condamnation de Microsoft pour avoir manqué à ses obligations. Le géant des logiciels s'était engagé auprès de Bruxelles à proposer d'autres navigateurs web dans Windows 7, via un écran de sélection, afin de permettre aux usagers de choisir un autre programme que celui présent par défaut dans le système d'exploitation, à savoir Internet Explorer.

C'est donc un chèque de 561 millions d'euros que va devoir signer Microsoft. Dans son communiqué, Bruxelles affirme avoir déterminé le montant de l'amende en prenant en compte divers paramètres, allant de la durée de l'infraction à la coopération du groupe américain, en passant par la gravité de la faute et par la volonté de l'exécutif européen de donner un caractère dissuasif à la sanction.

Suite à cette annonce, Microsoft a réagi dans un communiquéLa firme de Redmond indique prendre "l'entière responsabilité" dans cette affaire, répétant que la disparition de l'écran de sélection résulte d'une erreur technique lors du déploiement du service pack 1 de Windows 7. Ce retrait a duré quatorze mois, empêchant 15 millions d'usagers de profiter de la fonctionnalité, selon la Commission européenne.

Présentant une fois encore ses excuses, Microsoft explique avoir "fourni à la Commission une évaluation complète et sincère de la situation et pris des mesures pour renforcer notre développement logiciel et nos processus internes pour éviter à l'avenir la réitération de cette erreur". Cette coopération a permis à Microsoft d'éviter une sanction beaucoup plus lourde.

Bruxelles avait en effet la possibilité d'infliger une amende pouvant atteindre 10 % du chiffre d'affaires global de l'entreprise au cours de l'exercice précédent. Celui-ci ayant été d'environ 56 milliards d'euros en 2012, le groupe a donc échappé à une peine de 5,6 milliards d'euros.