Free Mobile compte 5,2 millions d'abonnés
Un an après son arrivée sur le marché de la téléphonie mobile, Free a dépassé de nombreuses attentes. Le quatrième opérateur annonce aujourd'hui avoir conquis 5,2 millions d'abonnés, soit environ 8 % du marché. Free liste à cette occasion les effets positifs enregistrés dans la téléphonie mobile depuis son arrivée en janvier 2012.
Free commence à avoir un poids significatif dans le marché de la téléphonie mobile.
Dans son communiqué de presse (.pdf), Free se félicite du rôle-clé qu'il a tenu en 2012 pour dynamiser le marché du mobile. "Les usages sont libérés, grâce à des offres simples d'un excellent qualité / prix", avec en particulier une explosion des SMS en un an (+18 %) et l'arrivée de 4,5 millions de nouveaux abonnés dans le marché mobile français.
"Les offres transparentes et sans engagement s'imposent", avec la mise en place de Sosh (Orange), B&You (Bouygues) et Red (SFR) chez les trois grands opérateurs pour contrer la montée en puissance du quatrième entrant. L'Arcep a d'ailleurs relevé à la fin 2012 dans son observatoire qu'un tiers des abonnés mobiles est aujourd'hui libre de tout engagement, grâce à l'arrivée de Free.
Free Mobile constate également que "le téléphone n'est plus systématiquement lié à l'abonnement". Les mobiles subventionnés, fortement combattus par Xavier Niel, ont conduit Iliad a attaqué SFR en justice, sans obtenir le résultat attendu. Néanmoins, le trublion des télécoms pourra se consoler en remarquant que le nombre de mobiles vendus sans subvention est passé de 3 à 15 %.
Free Mobile note enfin une dernière conséquence à son entrée sur le marché de la téléphonie mobile : "la concurrence contribue à l'accélération des investissements dans les réseaux 4G". Les principaux rivaux ne pouvant plus se démarquer sur le prix de l'offre cherchent désormais à mettre en avant la qualité de leur réseau. Orange, SFR et Bouygues communiquent ainsi sur la 4G pour se démarquer de Free.
Avec 8 % de part de marché, Free Mobile a largement dépassé les prévisions des analystes. Mais il ne s'agit-là que d'une étape, car Xavier Niel a fixé un objectif beaucoup plus ambitieux. Le fondateur d'Iliad espère contrôler 15 % du marché dans dix ans, puis 25 % par la suite.