L'Iran dénonce de nouvelles cyberattaques, puis se rétracte
Mardi, l'Iran a d'abord dénoncé des attaques informatiques contre certaines infrastructures, avant se rétracter en prétendant que ses propos avaient été mal interprétés.
Etrange attitude que celle de l'Iran. Mardi, le régime a convoqué une conférence de presse pour annoncer que le pays était l'objet de nouvelles attaques électroniques sur ses infrastructures stratégiques, avec un virus "de type Stuxnet", du nom du vers qui a visé les installations nucléaires iraniennes en 2009 et 2010.
Mais quelques heures plus tard, dans la soirée, le même Ali Akbar Akhavan a affirmé sur le site internet de la télévision iranienne que ses propos avaient été mal interprétés. "Nous avons annoncé que nous étions prêts à lutter contre une cyberattaque visant les installations de l'Hormuzgan, et il a été rapporté par erreur que des attaques avaient été déjouées", a-t-il indiqué. Or il paraît curieux de convoquer une conférence de presse simplement pour mettre au défi l'ennemi, en affirmant que l'on est prêt à déjouer des attaques qui n'ont pas encore eu lieu.