Amazon aussi est dans le collimateur du fisc
Amazon a fait savoir à ses actionnaires que le fisc français lui avait demandé en septembre de payer près de 200 millions d'euros au titre de ses activités en France sur une période de quatre années. La firme est déterminée à contester la demande en justice.
Après Microsoft et Google, voilà Amazon.
Amazon, qui utilise le type de schéma d'évasion fiscale décrit par Philippe Marini et désormais traqué par le fisc, a fait connaître son intention de combattre en justice le redressement fiscal dont il fait l'objet. La société a dit qu'elle entendait contester "vigoureusement" l'estimation du fisc français, et utiliser "tous les recours administratifs à sa disposition", voire le "contentieux judiciaire".
La société qui fait transiter l'ensemble de ses activités européennes via une filiale établie au Luxembourg ne se laissera pas certainement pas faire, pour ne pas créer de précédent exploitable par d'autres pays. En Grande-Bretagne aussi, le fisc a décidé de passer à l'action en reprochant à Amazon, Google et Starbucks de n'avoir quasiment pas payé d'impôt outre-Manche.