Le Japon ratifie ACTA
Rejeté par l'Europe, l'ACTA reste un sujet d'actualité pour les autres pays ayant participé à son élaboration. Alors que le Mexique a récemment apposé sa signature sur l'accord commercial anti-contrefaçon, le Japon l'a de son côté ratifié.
Enterré cet été par les parlementaires européens lors d'un vote historique, l'accord commercial anti-contrefaçon (ACTA) n'a pas pour autant disparu des écrans radars.
C'est le cas du Japon. Selon plusieurs comptes Twitter rattachés au Parti pirate japonais (dont @pirateparty_jp et @PiratePartyJP), la Diète du Japon a ratifié l'accord commercial anti-contrefaçon. Une information ensuite confirmée par The Inquirer, qui s'appuie sur les informations du site de veille japonais Internet Watch. Selon les premiers éléments, il apparaît que la ratification s'est faite à marche forcée.
ACTA was ratified in Japan. The crisis of democracy. Instead, a spectre is haunting JPN ? the spectre of bureaucrat autocracy. @bbcworld
— ???? ?KaizoKU.to? (@PiratePartyJP) Septembre 6, 2012
Au mois d'octobre dernier, le Japon a accueilli une cérémonie à Tokyo pour signer l'ACTA, première étape avant son entrée en vigueur. L'Australie, le Canada, la Corée du Sud, les États-Unis, le Japon, le Maroc, la Nouvelle-Zélande et Singapour ont alors signé le document. Les membres de l'Union européenne, le Mexique et la Suisse n'ont en revanche pas signé le texte. À l'époque. Depuis, le Mexique l'a fait.