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P2P et gravure : l'UFC tord le cou aux idées réçues

Hasard opportun de calendrier, l'association de consommateurs UFC-Que-Choisir rendait publics ce matin les résultats d'une "étude inédite des comportements des internautes sur le peer-to-peer, la gravure et les échanges". Les conclusions ont de quoi remettre certaines idées préconçues au placard.

Livrée par l'Université Paris XI (laboratoire ADIS) et l'UFC-Que Choisir, l'étude se base sur les réponses d'un échantillon de 4000 personnes interrogées en France. Le laboratoire universitaire et l'association de consommateurs ont souhaité savoir quelles étaient les motivations des "copieurs" (certains diraient "pirates"), et quels sont les effets de leurs pratiques sur l'économie culturelle.

Il ressort du sondage que "l'échange de copie est une pratique très répandue qui concerne pratiquement toutes les catégories sociales". Près de 11 millions d'internautes en France téléchargent de la musique sur Internet, soit plus de 40% des internautes, remarque l'UFC qui fait référence à l'étude du Crédoc mise en lumière récemment.

Certes, l'économie réalisée est le premier facteur de copie. 96% des personnes interrogées qui téléchargent et partagent des films ou de la musique jugent le prix des originaux trop élevé, et 90% copient parce que "c'est gratuit". Mais s'arrêter à ces chiffres, c'est ne pas vouloir regarder les autres raisons :

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Au point de vue économique, l'étude confirme d'autres sondages réalisés précédemment, et montre entre autres que "les copieurs assidus sont également en proportion les plus gros acheteurs de CD et de DVD". Mais ce qui ressort principalement de l'étude de l'UFC, c'est que finalement, encore une fois, personne ne sait rien sur les raisons exactes pour lesquelles les individus par millions téléchargent et partagent musiques et films.

Ce qui importe, c'est qu'ils le font, et qu'ils sont des millions à le faire. Et ce malgré la loi. 64% des personnes interrogées ne sont pas d'accords avec le fait de "préférer posséder uniquement des originaux parce qu'il y a un risque juridique".

Qu'elle que soit la loi, le P2P est là pour rester et pour se développer. Seule une véritable alternative légale de qualité et abordable parviendra à détourner les utilisateurs des réseaux non rémunérés.