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Lionel Tardy interpelle Fleur Pellerin sur le déploiement de l'IPv6

Désormais aux commandes de l'économie numérique, Fleur Pellerin devra également se pencher sur le déploiement de l'IPv6. Une responsabilité que vient de lui rappeler Lionel Tardy, dans une question écrite déposée mardi. Il souhaite connaître les intentions de la ministre en la matière.

Développé dans les années 1990, le protocole réseau IPv6 vise à combler la principale faiblesse de la norme précédente, IPv4, qui est sa capacité d'adresse limitée. Elle ne peut attribuer simultanément "que" 4,29 milliards d'adresses, dans la mesure où chacune d'elle est codée sur 32 bits. Avec IPv6, les adresses sont codées sur 128 bits. De quoi en attribuer près de 340 sextillions.

Aujourd'hui, le monde arrive à court d'adresses IPv4. Il est donc urgent de poursuivre la transition vers le protocole suivant et, surtout, de l'accélérer afin de pouvoir soutenir le développement d'Internet. Et pour cause, de plus en plus d'appareils peuvent se connecter au réseau des réseaux. Ordinateurs, téléphones tablettes mais aussi, dans un avenir plus ou moins proche, des machines diverses grâce à l'Internet des objets.

Si l'on en croit les statistiques fournies par Google, la France est plutôt en avance par rapport à la plupart des États grâce aux initiatives des acteurs du milieu. Nerim dispose d'une connectivité IPv6 native, Free procède pour sa part via un service de tunnel qui encapsule le trafic IPv6 dans un tunnel IPv4, RENATER supporte également en IPv6 et des hébergeurs comme Gandi et OVH sont également impliqués.

Pas question pour autant de baisser la garde. Dans une question écrite adressée à Fleur Pellerin, le député UMP de Haute-Savoie Lionel Tardy veut savoir quelles sont "les mesures qu'elle compte mettre en œuvre pour qu'une transition rapide et massive vers la norme IPv6 puisse avoir lieu en France" afin que la "pénurie très prochaine d'adresse Internet IPv4" n'affecte pas les activités françaises..

L'élu considère qu'il "apparaît nécessaire, à la fois d'unifier les normes des terminaux pour qu'ils soient réellement compatibles avec cette nouvelle norme, et d'inciter fortement les constructeurs à ne produire que des terminaux répondant à ces normes", pour ne pas se retrouver dans la situation où la norme, bien que disponible, soit "en partie bloquée par la non-compatibilité [...] d'un certain nombre de terminaux".