Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Fleur Pellerin réclame un audit des réseaux télécoms

La ministre en charge de l'économie numérique et de l'innovation a demandé à Orange de conduire une expertise de ses infrastructures et de ses procédures et d'en présenter les conclusions au gouvernement. Par ailleurs, un décret est en cours d'élaboration pour permettre la mise en place d'audits de sécurité sur les opérateurs de télécommunications. Cette mission sera très certainement confiée à l'Arcep.

En charge de de l'économie numérique et de l'innovation au sein du gouvernement, Fleur Pellerin s'est montrée très volontaire lors de la panne majeure qu'a subi le réseau mobile d'Orange vendredi. Dès la défaillance connue, la ministre a fait savoir que ses services étaient pleinement mobilisés pour suivre de près son évolution. Et maintenant que l'incident est résolu, Fleur Pellerin veut en tirer toutes les conséquences.

Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, la ministre souhaite que cette panne soit une source d'enseignement pour qu'un tel incident ne se reproduise plus. "Le potentiel de déstabilisation pour l'économie et pour les Français est considérable", a-t-elle noté. Il est donc capital qu'un audit de l'infrastructure et des procédures soit mené. Un audit confirmé par Orange samedi.

"En tant que ministre de l'Économie numérique, et en liaison avec Arnaud Montebourg, je travaille à l'adoption d'un décret qui permettra au gouvernement de réaliser des audits de sécurité sur les réseaux télécoms, éventuellement aux frais de l'opérateur". Mais concrètement, c'est évidemment l'Arcep qui conduira directement ces audits, au regard de ses compétences en matière de communications électroniques.

Et la ministre de brandir la participation de l'État dans le capital d'Orange comme levier pour faire pression sur la direction de l'entreprise. "Les représentants de l'État au conseil d'administration peuvent avoir une influence sur la manière dont les choix d'investissement sont opérés. [...] L'État doit veiller à la fiabilité des réseaux au travers des obligations réglementaires de sécurité qu'il impose aux opérateurs".