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EMI publie de bons résultats financiers

Comme toute l'industrie musicale, EMI respire à nouveau après la publication de ses résultats financiers pour le premier semestre 2005. Le groupe gagne 5,8% de chiffre d'affaires par rapport à l'an dernier, et son travail sur les marges lui permet d'accroître ses bénéfices de 12,6%. Désormais au coeur de la stratégie d'EMI, le numérique participe activement à la reprise du groupe.

EMI Music a grapillé cette année quelques parts de marché supplémentaires sur l'ensemble des régions du globe. Dans sa globalité, la major vend désormais 13,1% des disques écoulés dans le monde, contre 12,5% auparavant. Et la France n'est pas étrangère à cette réussite. Le groupe note dans son communiqué que sa filiale gauloise "a réalisé une excellente performance en gagnant des parts de marché importantes". "Grâce à un répertoire d'artistes très fort, il y a eu de nombreux succès d'albums à la fois d'artistes établis tels que Raphaël et Souchon, et d'artistes en développement comme Cali et Camille".

Côté numérique, les revenus "digitaux" montent cette année à 35,9 millions de livres sterling, soit un peu plus de 53 millions d'euros. Les ventes de musique numérique représentent désormais 5% des ventes totales de EMI Music (contre 1,8% l'an dernier), ce qui rejoint les proportions déjà affichées par les autres majors. Ces bons résultats numériques font dire à Eric Nicoli, le président d'EMI, que le groupe "reste confiant sur le fait que la musique numérique fera revenir l'industrie vers la croissance en temps voulu".

Toutefois, il n'est toujours pas question de faire la paix avec l'adversaire pirate. "Nous persisterons dans notre chasse agressive des entreprises et des particuliers qui s'engagent dans le vol massif d'œuvres protégées par le droit d'auteur, ou qui le facilitent", prévient EMI, qui croit que "les initiatives lancées jusqu'à ce jour pour contrer le piratage ont eu un impact réel".

Il faudra sans doute attendre que l'industrie regagne 30 ou 40% de chiffres d'affaires de plus avant qu'enfin elles décident de ne plus prendre quelques consommateurs en bouc émissaires d'une transition technologique parmi d'autres...