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La Lettonie suspend à son tour la ratification d'ACTA

La Lettonie fait de la résistance. Tout comme quatre autres pays d'Europe de l'Est, la petite nation balte a choisi de suspendre le processus de ratification de l'ACTA afin de procéder à son évaluation juridique.

C'est aujourd'hui, samedi 11 février, que les opposants à l'accord commercial anti-contrefaçon (ACTA) se réuniront à partir de 14 heures dans différentes villes du monde pour réclamer l'abandon définitif de ce projet de traité international. En France, différents cortèges sont prévus, notamment à Paris, Marseille, Lyon, Toulouse ou encore Lille. Au total, près de 40 actions sont programmées.

Sur le plan politique, les divisions se creusent. Au cours des derniers jours, plusieurs gouvernements européens ont annoncé qu'ils n'avaient pas l'intention de ratifier l'ACTA, en tout cas pas avant une période de réflexion permettant au moins de mesurer son impact juridique sur les législations locales. C'est le cas de la Pologne, de la République Tchèque, de la Roumanie et de la Slovaquie.

Il faudra désormais aussi compter la Lettonie. La porte-parole du ministère de l'économie, Daiga Grube, a annoncé à l'AFP que la Lettonie va "attendre jusqu'à ce que les autres le signent". "Nous l'avons signé, mais nous nous apercevons maintenant que nous avons besoin d'en discuter et nous voulons être sûrs que nous allons mener cette discussion avant de présenter ce document au parlement", a-t-elle ajouté.

La Lettonie est donc devenue le sixième pays d'Europe à suspendre le processus de ratification de l'ACTA, et cela en l'espace d'à peine deux semaines. Il faut également souligner que cinq autres pays n'ont même pas signé l'accord international lors d'une cérémonie au Japon le 26 janvier dernier. Il s'agit de l'Allemagne, de Chypre, de l'Estonie, des Pays-Bas et de la Slovaquie.

En ce qui concerne l'Allemagne, la presse rapporte que le gouvernement d'Angela Merkel souhaite que le Parlement européen prenne d'abord position sur l'ACTA avant de poursuivre le processus d'adoption. C'est donc véritablement à l'échelle européenne que se jouera la principale bataille contre le traité international et qui influera très certainement sur la position des gouvernements européens.

( photo : CC BY txd )