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1600 mots liés au sexe interdits dans les SMS au Pakistan

Les Pakistanais ne pourront plus s'envoyer de sextos sans coder leurs messages. L'autorité chargée de la régulation des télécoms au Pakistan a donné sept jours aux opérateurs pour bloquer 1600 mots et expressions utilisés dans les SMS à caractère sexuel, ou jugés indécents.

Qu'est-il le plus surprenant, entre le fait qu'il existe au Pakistan une liste de mots et expressions interdits sur les services de télécommunications, ou le fait qu'un opérateur ose s'en émouvoir et le contester ? PC Mag rapporte que l'Autorité des Télécommunications du Pakistan (ATP) a communiqué aux opérateurs le 14 novembre une liste de 1600 termes que les Pakistanais ont interdiction d'utiliser, en leur demandant de bloquer les messages qui contreviendraient au règlement.

La liste, visible ici en anglais, contient beaucoup de termes plus ou moins explicites liés au sexe, tels que "clitoris", "sperme", "soixante-neuf" ou "érection" (pour choisir les plus polis), mais aussi des expressions beaucoup plus surprenantes comme "mange-moi", "flatulence", "syphilis", "plus dur", "pied d'athtèle" ou "imbaisable". Des termes descriptifs comme "scrotum", "homosexuel" ou "tampon" figurent aussi dans la liste.

Essentiellement dédiée aux "sextos", la liste interdit aussi des termes inattendus comme "nègre", "merde", "suicide", "Satan", "va au Diable" ou "Jesus Christ".

"Le filtrage n'est pas bon pour le système et pourrait dégrader la qualité des services réseau ; de plus que ça serait un inconvénient majeur pour nos clients si leurs SMS ne sont pas délivrés à cause d'un mauvais choix de mot", se plaint un opérateur pakistanais. Pour le moment, alors que l'ATP a donné une semaine aux opérateurs pour se conformer, le filtrage ne semble pas effectif.

En pointe sur la censure, le Pakistan avait bloqué YouTube dans le monde entier en 2008 après une erreur de manipulation. Cet été, le régime a demandé aux opérateurs de signaler les internautes qui utilisent des VPN et autres systèmes de contournement de la surveillance et de la censure.