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L'Hadopi cherche un VRP auprès des élus

La Haute Autorité pour la Diffusion des Oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) a manifesté depuis longtemps son intérêt pour les élus. Fin 2010, elle avait ainsi diffusé un questionnaire aux élus locaux et nationaux, parce que disait-elle, "cette construction d'un nouveau régulateur, ce travail de sensibilisation, ne peut s'envisager sans votre adhésion, sans votre mobilisation, sans des partenariats concrets avec les maires, conseillers généraux, conseillers régionaux, députés, députés européens et sénateurs". En juin dernier, elle avait récidivé à l'occasion de sa campagne pour le label PUR, en demandant aux collectivités locales d'être des relais médiatiques, ce qui ne semble pas avoir soulevé un grand enthouasiasme dans les mairies.

Loin de se désespéer, l'Hadopi a décidé de muscler son action auprès des élus. La Haute Autorité a publié sur son site internet une annonce (.pdf) visant à pourvoir un poste de "chargé(e) des relations avec les élus". Selon la description du poste, l'heureux élu sera "l'une des passerelles privilégiées entre l'Hadopi, l'ensemble des élus et les institutions publiques".

"Il gère l'ensemble des relations auprès des députés, sénateurs, députés européens, élus locaux, leurs collaborateurs et les associations les représentant. Il est chargé de promouvoir les missions de l'Hadopi auprès de ces différents publics et s'assure d'une bonne compréhension des missions et chantiers de l'Hadopi par les élus et institutions"

"Il est chargé d'impulser des dynamiques de rencontres", et "il définit un plan de communication à destination de l'ensemble des élus et institutions".

Ce VRP institutionnel aura non seulement la charge de promouvoir la riposte graduée et le label PUR auprès des élus, mais aussi (et surtout ?) de vendre l'Hadopi elle-même. La survie de l'autorité administrative après 2012 en dépendra pour partie, ainsi que le vote des crédits débloqués pour l'Hadopi en ces temps de restrictions budgétaires.