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Le PDG d'Orange évoque un éventuel échec de Free Mobile

Stéphane Richard agite le spectre d'un échec de Free Mobile. Dans un récent entretien, le PDG d'Orange rappelle que le quatrième opérateur peut très bien rater son pari. Une manière pour le chef d'entreprise de semer le doute chez les clients mobiles intéressés par l'arrivée du quatrième opérateur ?

Confronté à l'arrivée prochaine de Free sur le marché de la téléphonie mobile, Orange a progressivement fait évoluer sa stratégie afin de gérer au mieux le nouveau concurrent. L'opérateur historique a d'abord signé en mars un accord d'itinérance avec Free, coupant l'herbe sous le pied de SFR et Bouygues Télécom, puis a dévoilé début septembre une gamme de forfaits low cost, Sosh, pour empêcher le départ de ses clients.

L'offensive d'Orange ne se limite pas à des accords ou à des offres commerciales. Elle comporte également un volet médiatique. C'est en tout cas ainsi que l'on peut analyser les récents propos de Stéphane Richard, le directeur général d'Orange. Dans une interview accordée à Challenges et citée par Univers Freebox, le chef d'entreprise a évoqué un possible échec de Free dans la téléphonie mobile. Pour effrayer les consommateurs ?

"Dans le monde, le quatrième opérateur n'a pas toujours réussi à survivre. En Europe, certains ont disparu car leur actionnaire n'a pas pu éternellement éponger leurs pertes" a-t-il expliqué. "D'autres se sont fondus dans des fusions, notamment au Royaume-Uni. Comme tout industriel, Free a pris des risques, donc il peut échouer". Et d'affirmer qu'Orange attend Free de pied ferme.

Ce n'est pas la première fois que Stéphane Richard monte au créneau pour freiner l'enthousiasme de nombreux clients mobiles qui attendent l'arrivée du quatrième opérateur. "Pour tous ceux qui anticipent une espèce de révolution liée à l'arrivée de Free, je crois qu'il faut être prudent" s'était demandé le PDG fin décembre 2010, reconnaissant toutefois que Free Mobile sera sans nul doute un adversaire redoutable.

Reste que pour un certain nombre d'observateurs, il est préférable pour un pays de la taille de la France de disposer de quatre opérateurs de téléphonie mobile. Quelques exemples ont montré qu'un nombre trop important d'acteurs entraîne de toute façon un "écrémage" inévitable comme en Allemagne où seuls quatre opérateurs ont effectivement utilisé à bon escient leur licence 3G. Idem en Italie.