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Des jeux vidéo hackés pour financer la dictature en Corée du Nord

Selon le New York Times, le régime de Kim Jong-Il aurait monté une équipe de hackers dont l'objectif est de glaner un maximum de valeurs virtuelles dans les jeux vidéo massivement multijoueurs, pour les revendre contre de l'argent réel aux joueurs sud-coréens.

Voilà une nouvelle qui tombe mal pour Blizzard, au moment où la filiale de Vivendi s'apprête à lancer pour Diablo 3 un service d'achat-reventes d'objets virtuels par argent réelEn effet, le New York Times rapporte qu'une petite armée de hackers nord-coréens s'est constituée pour tirer profits des jeux vidéo les plus populaires chez l'ennemi de Corée du Sud, et importer de l'argent frais au nord de la frontière. 

La trentaine de hackers, tous entraînés dans deux écoles d'élite de Pyongyang, aurait créé de véritables usines de faux joueurs sur Lineage ou Dungeon and Fighter, pour amasser un maximum d'objets et de points qu'ils pouvaient ensuite revendre sur les places de marché, où les joueurs légitimes cherchent à augmenter leurs forces contre de l'argent réel. En moins de deux ans, selon la police sud-coréenne, l'équipe de hackers basée dans le nord de la Chine aurait généré 6 millions de dollars, dont 55 % leur revenaient. 

Chaque hacker aurait eu l'obligation de reverser au moins 500 dollars par mois au gouvernement de Pyongyang, selon la police sud-coréenne, qui a protesté à l'arrestation de cinq personnes, dont quatre sud-coréens. Le New York Times n'hésite pas à faire le lien entre ces flux d'argent, obscurs, et les accusations lancées contre le dictateur Kim Jong-il, soupçonné de vouloir faire rentrer de l'argent par tous les moyens pour financer un programme d'armement nucléaire. 

Confrontée au problème du "gold farming", qu'elle a décidé de bannir, la Chine avait été la première à réguler la monnaie virtuelle en 2007. Les autorités chinoises avaient interdit les monnaies virtuelles à taux de change variable, donc non indexées sur le yuan, pour empêcher toute spéculation sur des valeurs non maîtrisées par l'Etat.