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Haut débit : les FAI veulent que les éditeurs de contenus paient

Les FAI et les éditeurs de contenus s'opposent toujours sur le financement du haut débit. Les opérateurs télécoms ont récemment défini onze propositions visant à accélérer le déploiement des infrastructures. Parmi elles se trouvent l'augmentation des investissements des fournisseurs de contenus et la segmentation de l'accès aux réseaux télécoms.

La question du financement des réseaux continue d'opposer les fournisseurs d'accès à Internet aux principaux éditeurs de contenus. Alors que le bras de fer est engagé depuis plusieurs années, les opérateurs de télécommunications en Europe cherchent à reprendre l'initiative auprès de la Commission européenne. Onze propositions ont ainsi été formulées afin d'accélérer le haut débit sur le Vieux Continent.

Augmenter le niveau des investissements des éditeurs de contenus

Parmi les différentes idées émises par les FAI européens, l'une d'elles prévoit une participation plus accrue des principaux fournisseurs de contenus au financement des réseaux. Les opérateurs partent du principe que certains éditeurs monétisent très bien le trafic très important qu'ils génèrent sans pour autant augmenter leurs investissements dans les infrastructures.

Selon les fournisseurs d'accès à Internet, représentés par Vivendi (SFR), Deutsche Telekom et Alcatel-Lucent, une participation renforcée des éditeurs de contenus aurait l'avantage d'accélérer le déploiement des réseaux et de faire face plus efficacement à la consommation de bande passante, qui ne cesse de progresser. L'idée serait de faire payer en priorité les sociétés les plus importantes, comme Google par exemple.

Segmenter davantage l'accès aux réseaux télécoms

Une autre piste avancée par les fournisseurs d'accès à Internet porte sur la segmentation des accès à Internet. Les opérateurs de télécommunications souhaitent voir émerger des modèles économiques nouveaux, permettant par exemple de fournir un service de meilleure qualité aux internautes disposés à payer davantage. Cela pourrait déboucher par exemple sur un accès à Internet à plusieurs vitesses.

Cette proposition reste toutefois très controversée, car elle permettrait de déboucher à Internet à deux vitesses. Les plus aisés accéderaient plus rapidement et à plus de contenus que les internautes aux moyens plus modestes. Une proposition qui égratigne le principe de la neutralité des réseaux, qui veut que les flux de données ne soient pas entravés par une gestion discriminatoire du trafic.

Google investit chaque année plusieurs milliards de dollars

L'idée que les éditeurs de contenus participent très peu au financement des réseaux a toutefois été contestée au printemps dernier par Olivier Esper, directeur des relations institutionnelles chez Google France. Pour lui, la faible participation d'entreprises comme Google est "un mythe que certains se plaisent à propager. Les fournisseurs de services en ligne [...] financent largement l'infrastructure Internet".

"Les investissements en infrastructures et dépenses auprès des opérateurs télécoms de la part des fournisseurs de services Internet représentent plusieurs milliards d'euros par an au plan mondial. Si l'on prend les seuls comptes de Google, rien qu'au troisième trimestre 2010, l'entreprise a investi plus de 560 millions d'euros en infrastructures" avait-il ajouté.