La "révolution du mobile" agace Free, ou l'arrange ?
"La révolution du mobile commence le 11 mai".
Lorsque la campagne a été lancée, Free a été vu comme son initiateur. C'est en effet Xavier Niel lui-même qui a annoncé sur M6 le mois dernier que les forfaits illimités de Free Mobile seraient "significativement à moins de 50 euros". Cependant l'opérateur a envoyé un courrier recommandé aux organisateurs de cette campagne de publicité pour s'en offusquer.
La missive émane du cabinet de l'avocat Yves Coursin, et reproche au publicitaire l'utilisation de l'expression "La révolution du mobile". En effet du fait du lancement de la Freebox Revolution et de "l'image du groupe ILIAD-FREE qui a révolutionné le marché des communications électroniques", le juriste écrit que "depuis des années, le public et la presse ne s'y sont pas trompés, et à leurs yeux, Free est régulièrement synonyme de 'révolution'". Cependant le courrier ne demande pas à l'agence d'arrêter de sa campagne. Mieux, il pourrait même participer au buzz, tant le courrier - qui émane pourtant d'un véritable cabinet d'avocats - est rédigé dans un langage laudatif pour l'opérateur, et dénué d'éléments juridiques.
Vendredi, nos confrères de Clubic écrivaient que "selon nos sources, et après avoir mené l'enquête comme certains de nos confrères, il semblerait que le mystérieux opérateur derrière cette campagne soit Numéricable", qui lancerait une offre en tant que MVNO sur le réseau de Bouygues Télécom. Cependant le site Couverture.3G.free.fr montre que de nombreux points ont été déclarés ces derniers jours. L'opérateur a obtenu ses numéros auprès de l'ARCEP, et dit son intérêt pour les puces femtocell qui l'aideront à déployer son réseau.
Alors, Free or not Free ?