Très populaire en France, Facebook ne domine pas encore partout
Ce n'est pas une surprise, Facebook est l'un des sites web les plus populaires.
Pourtant, la domination de Facebook n'est pas totale. Il existe encore des régions dans le monde où le réseau social est minoritaire, voire totalement absent. Listés par Pingdom, ces pays sont la Chine, de l'Iran, du Japon, de la Biélorussie, de la Russie, du Brésil, du Kirghizistan, de Lettonie, de l'Ukraine, du Kazakhstan, du Vietnam, de la Pologne et de la Moldavie. Treize États au total.
Deux principales causes viennent expliquer les difficultés de Facebook dans ces pays. S'il s'agit d'un État où la censure est faible voire inexistante, il y a bien souvent un service similaire déjà en place et fortement apprécié des internautes sur place. C'est par exemple le cas de Mixi (Japon), d'Orkut (Brésil) ou encore de Vkontakte (Russie, Ukraine, Biélorussie, Kirghizistan, Kazakhstan).
S'il s'agit d'un pays où la censure et le filtrage sont le quotidien des internautes, Facebook est tout simplement inaccessible. Des pays comme la Chine, l'Iran et le Vietnam sont familiers du filtrage des accès. Cependant, les autorités tolèrent parfois des solutions locales. C'est le cas du site Xiaonei (anciennement Renren), dont l'apparence est très proche de Facebook.
Reste que Facebook compte bien conquérir ces dernières poches de résistance. Jusqu'à présent, le site américain a pu se propager rapidement en Occident grâce à l'alphabet latin, base commune de notre écriture. Or, plusieurs pays dans lequel Facebook est minoritaire ont un système d'écriture différent. Une différence qui agit inévitablement comme un frein.
Ces pays totalisent au final pas moins de 765 millions d'internautes. Les principaux marchés pour Facebook sont bien entendus la Chine (420 millions d'utilisateurs Internet), le Japon (99,1 millions), le Brésil (75,9 millions) et la Russie (59,7 millions).