Petites culottes visibles sur Street View : une femme porte plainte
L'affaire est ridicule.
La femme aurait assuré au tribunal s'être sentie "envahie d'anxiété à l'idée qu'(elle) puisse être la cible d'un crime sexuel". "Ca m'a coûté mon emploi, et j'ai dû changer de domicile", aurait-elle déclaré au juge, sans qu'on sache précisément si la plaignante a effectivement été victime d'une quelconque forme de harcèlement, ou si elle est juste excessivement paranoïaque. Digital Spy parle tout de même de trouble obsessionnel compulsif, et raconte qu'elle croit désormais que tout ce qu'elle fait est filmé.
"Je pourrais comprendre si c'était juste une photo de l'extérieur de l'appartement, mais montrer les sous-vêtements d'une personne étendus à l'extérieur est totalement inacceptable", a-t-elle plaidé.
Dans ce cas, peut-être aurait-elle dû étendre son linge chez elle, ou utiliser si possible un sèche linge... Mais l'on ne peut reprocher à Google de prendre en photo ce qu'une habitante a bien voulu exposer de son intimité, même si elle pensait alors que seuls les passants dans sa rue le verraient. Il ne s'agit pas du tout du même type de violation de la vie privée que celle qui a vu la victoire en justice d'un couple d'Américains, dont la résidence avait été photographiée par une Google Car depuis un chemin privé.
(illustration : John Williams, CC)