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Une ado accusée de pédophilie pour des sextos porte plainte

Est-on une pédocriminelle si l'on est une jeune adolescente mineure et que l'on aime se prendre en photo toute nue, et envoyer certaines de ces photos à des amis de son lycée ? La pratique paraît étrange pour beaucoup d'entre nous qui avons été élevés dans un degré plus ou moins fort de puritanisme, ou tout simplement de pudeur. Mais elle est désormais répandue, si l'on en croit différentes études. Le téléphone mobile et ses MMS en particulier, ont développé chez certains jeunes l'habitude d'envoyer des photos de leur intimité à leurs petits amis.

Il n'y a rien de terriblement choquant à ces pratiques, qui posent surtout un risque pour l'adolescent qui peut retrouver ses photos sur les réseaux sociaux, associés à jamais à son nom. Mais pour une raison qui dépasse l'entendement, des procureurs américains avaient décidé de poursuivre des adolescents qui s'échangeaient ainsi leurs photos dénudées, sur le fondement des lois contre la pédophilie.

L'une d'entre elles a choisi de se rebeller. Une jeune fille âgée aujourd'hui de 19 ans a décidé de poursuivre l'ancien procureur de Pennsylvanie, le principal de son lycée, et son école, pour avoir saisi et fouillé son téléphone mobile pour retrouver les photos que s'échangeaient certains élèves. 16 lycéens avaient ainsi été arrêtés en janvier 2009, dont 13 filles, soit parce qu'ils apparaissaient sur les photos, soit parce qu'ils étaient en leur possession.

Dans sa plainte, l'ancienne élève accuse les autorités d'avoir porté atteinte à ses droits constitutionnels, en procédant à une fouille et une saisie illicites de son téléphone. Elle estime qu'ils n'avaient pas de base légale pour le faire, et qu'ils ont ainsi violé sa vie privée et son droit à la liberté d'expression, en la punissant parce qu'elle avait des photos d'elle nue ou à moitié nue.

Après leur arrestation, les lycéens avaient en effet été condamnés à six mois de mise à l'épreuve, à l'obligation de se soumettre à des contrôles de consommation de drogues, et à suivre pendant cinq semaines un programme éducatif destiné à leur apprendre en quoi leur comportement n'était pas admissible.