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Facebook jugé responsable d'une poussée de syphillis

Les réseaux sociaux sont responsables de bien des maux. Ils font perdre des élections, servent de critère discriminatoire aux embauches, rendent parfois plus bête, annihilent en grande partie notre vie privée, et voilà qu'en plus maintenant, ils donnent la chtouille. Ou plus précisément la syphilis.

Confronté à une recrudescence du nombre de cas déclarés de syphilis en Grande-Bretagne, le directeur de la santé publique de la région de Teesside Peter Kelly assure qu'il existe un lien de causalité entre l'usage de réseaux sociaux comme Facebook et la propagation des MST. "La syphilis est une maladie dévastatrice. Quiconque a des relations sexuelles avec des partenaires occasionnels est en danger (...) les sites de réseaux sociaux font qu'il est plus facile pour les gens de se rencontrer pour du sexe occasionnel", assure Kelly au Telegraph.

S'il voit un lien de causalité, c'est que des études ont montré que les jeunes de Teesside étaient parmi les plus grands utilisateurs de Facebook en Grande-Bretagne, et que la syphilis semble y progresser plus rapidement qu'ailleurs.

Mais il peut y avoir énormément d'autres facteurs qui expliquent une telle correlation. Peut-être les jeunes de la région sont-ils tout simplement moins sensibilisés aux risques des relations sexuelles non protégées. Et les MST étant par nature propagées d'abord régionalement et de manière exponentielle, il n'est pas surprenant de voir un foyer local progresser plus vite qu'à l'échelle nationale. Peut-être aussi les années 2000 signent-elles un retour en force de la libération sexuelle, telle qu'elle a pu exister dans les années 1960 et 1970, à une époque où les réseaux sociaux "virtuels" n'existaient pas.

Par ailleurs, le retour en force de la syphilis n'est pas une nouveauté, et n'est pas réservée à la Grande-Bretagne. En France, le nombre de cas déclarés serait passé de 37 malades en 2000 à 455 en 2006. En revanche, le nombre de personnes contaminées par le virus du Sida a au contraire diminué. Preuve, espérons, que les réseaux sociaux ne sont pas contaminés par les pratiquants du barebacking.