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Procès MK2 : réaction de Marin Karmitz

Après la publication de notre article sur Marin Karmitz, le principal intéressé a réagi dans les commentaires. Il nous semble juste de reproduire ici sa réponse qui la mettra davatange en valeur, notamment à l'attention des lecteurs qui ne suivraient pas le fil des commentaires. Nos lecteurs pouvant se référer aux articles cités pour un complément d'information.

Le titre de votre article est un bel exemple d'amalgame : Non seulement je ne suis en rien accusé de " léser les auteurs " mais le procès, que vous n'avez à l'évidence pas suivi, qui oppose les co-auteurs de deux films (Un Taxi Mauve et Dupont Lajoie ") à leur producteur Sofracima, à Filmédis, qui est aux droits de ce dernier, et à MK2, qui a acquis les droits de télédiffusion de ces œuvres en France, n'a évidemment rien à voir avec les fonctions que j'exerce dans le cadre du Conseil de la Création Artistique.


Vous suggérez, par un nouvel amalgame, que mon hypothétique condamnation " pour une sombre affaire de spoliation de droits " (noter la précision et le caractère modéré du propos) puisse rejaillir par un improbable ricochet, sur le Président de la République qui m'a nommé au CCA, et que la procédure en diffamation que j'ai engagée contre " Le Point " aurait pour but de " décourager ceux qui veulent parler de l'affaire ".


Je ne suis pas, pour reprendre une expression qui semble avoir vos faveurs, " un brin procédurier " et je n'ai jamais eu le projet de museler ou d'intimider qui que ce soit par des procédures. Mais je suis trop attaché à la liberté d'expression pour ne pas réagir, judiciairement si cela est nécessaire, à des diffamations qui ne respectent aucunes des règles démocratiques telles que l'enquête sérieuse et l'absence d'animosité personnelle ou à des injures.


Je n'ai jamais spolié qui que ce soit ou tenté de faire taire qui que ce soit, comme ce serait de pratique " presque mafieuse " (on frémit à l'idée d'une pratique " totalement " mafieuse) selon ce que vous prétendez en reproduisant les propos de vos confrères de Rue 89 me traitant de " parrain du cinéma français ", et vers lesquels vous renvoyez " lâchement [vos] lecteurs ".


Vous être bien entendu libre de mener croisade contre la loi Hadopi, mais je doute que ces amalgames et ces invectives fassent progresser la thèse que vous prétendez défendre.


Marin KARMITZ