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Pascal Nègre nie toute responsabilité dans la crise du disque, ou presque

Le président d'Universal Music France Pascal Nègre estime que l'industrie du disque n'a fait aucune erreur stratégique pour éviter son déclin, si ce n'est celle de n'avoir pas convaincu plus tôt les gouvernements de mettre en place la riposte graduée.

Interrogé par le bloggueur Thomas Clément dans le cadre de son fameux Tomcast, Pascal Nègre a nié toute responsabilité intrinsèque de l'industrie du disque à la crise qu'elle traverse depuis plusieurs années. Sa seule responsabilité, selon le patron d'Universal Music, c'est de n'avoir pas été meilleur encore dans les efforts de lobbying à l'égard des gouvernements. "On a mis trop de temps pour convaincre les pouvoirs publics d'agir, si on avait eu l'Hadopi il y a quatre ans, ça aurait vraiment changé quelque chose", a ainsi répondu Pascal Nègre à Thomas Clément qui l'interrogeait sur "sa part de responsabilité".

Rappelons qu'il y a quatre ans, les maisons de disques avaient pourtant déjà convaincu les pouvoirs publics. La riposte graduée avait été défendue en son temps par le ministre de la culture Renaud Donnedieu de Vabres, qui l'avait insérée dans le projet de loi sur les droits d'auteur et les droits voisins dans la société de l'information (DADVSI). Si elle n'a pas vu le jour, c'est uniquement parce que les sages du Conseil constitutionnel ont jugé qu'il n'était pas conforme à la constitution de réserver un sort particulier au téléchargement en peer-to-peer par rapport aux autres formes de contrefaçon.

Pascal Nègre ne reconnaît aucune décision stratégique erronée, même pas celle de s'être embourbée dans le choix du recours obligatoire aux DRM imposé jusqu'à récemment aux boutiques de musique en ligne. Sur les DRM, il regrette en effet simplement que plusieurs formats se soient fait concurrence, empêchant la désignation d'un standard. Encore la faute des autres.

Note pour plus tard : conseiller à Pascal Nègre de regarder le film "Appetite for Self-Destruction" lorsqu'il sortira au cinéma.