Licence 3G : l'Arcep désignerait Free le 17 décembre prochain
°pilogue d'une saga à rebondissements ?
La semaine dernière, l'ARCEP avait levé un obstacle supplémentaire en considérant que le dossier de candidature déposé par Free était recevable. "L'ARCEP constate que le dossier déposé par la société Free mobile est recevable, c'est-à-dire qu'il a été déposé dans les délais impartis, contient tous les éléments requis pour son instruction, et est rédigé en français" avait alors déclaré le gendarme des télécoms.
Il ne lui restait plus qu'à "procéder à l'examen au fond de ce dossier, selon la procédure prévue par l'appel à candidatures". Et visiblement, le dossier préparé par Iliad a répondu aux exigences de l'ARCEP, puisque les derniers bruits de couloir de l'IDATE, le colloque annuel des télécoms, s'accordent à dire que Free a gagné la partie. Le président de l'ARCEP avait de toute façon été très clair : "si nous n'avons qu'un dossier à examiner, la décision sera prise avant Noël". Selon Le Figaro, ce serait manifestement le cas.
Cependant, avant de voir Free s'attaquer de front à Orange, SFR et Bouygues Telecom, la société devra connaitre l'issue des procédures judiciaires initiées par ses rivaux, en particulier au Conseil d'Etat et devant les autorités européennes. En effet, ceux-ci ne sont pas du tout ravis de voir la concurrence se durcir avec l'arrivée d'un quatrième challenger. Si Xavier Niel compte révolutionner le secteur de la téléphonie mobile comme il l'a fait avec celui d'Internet, nul doute que les trois opérateurs "historiques" auront fort à faire pour conserver leurs clients.
Reste une inconnue à l'équation : Selon l'AFP, qui cite un témoin de la rencontre, Nicolas Sarkozy se serait déclaré "assez réservé sur le choix d'un quatrième opérateur mobile". Reprenant un discours déjà entendu chez Orange, Bouygues et Vivendi, le Président de la République a estimé que "le prix le plus bas n'est pas forcément le meilleur".">la capacité de nuisance que pourrait déployer Nicolas Sarkozy pour empêcher l'attribution de la quatrième licence à Free.
Rappelons que le président de la République s'était déclaré " assez réservé sur le choix d'un quatrième opérateur mobile ", estimant que "le prix le plus bas n'est pas forcément le meilleur ". Une opinion loin d'être partagée par de nombreux Français, impatients de profiter d'une relance de la concurrence dans le marché de la téléphonie mobile.