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Musique numérique : le marché stagne en France

Comme à son habitude, le Syndicat National de l'Edition Phonographique a publié hier le bilan du marché de la musique en France sur les neuf premiers mois de l'année. Une situation en demi-teinte, avec une chute attendue des ventes physiques, et une très légère hausse des ventes numériques.

Les ventes numériques ont toujours autant de difficulté à contrebalancer la dégringolade du CD. Selon le Syndicat National de l'Edition Phonographique (SNEP), le bilan de la musique enregistrée dans l'Hexagone depuis le début de l'année 2009 est particulièrement médiocre, avec un recul de 9,3 %, à 347 millions d'euros, par rapport à la même période l'année précédente.

Une fois encore, c'est le secteur des ventes physiques qui enregistre la plus lourde baisse, à -11,4 , pour un chiffre d'affaires total de 291,7 millions d'euros. Bien qu'importante, on notera que cette chute reste moins marquée que celle de l'année passée, où le recul fut de 19,6 %. Cependant, le marché du CD reste le principal secteur de la profession, puisqu'il représente près de 84 % de l'ensemble de la musique enregistrée en France.

Du côté du numérique en revanche, la situation est moins catastrophique. Elle est même légèrement positive, avec une progression de 3,5 % par rapport à 2008. Une évolution timide, surtout en comparaison du bond en avant spectaculaire enregistré l'année dernière : +52 %. Au total, le chiffre d'affaires du marché numérique est de 55,3 millions d'euros. Dans le détail, près de la moitié des revenus est issu du téléchargement sur les plates-formes légales, progressant de 47 %. Les appareils mobiles en revanche n'attirent plus guère les foules, avec un recul de 39 %.

Le directeur général du SNEP, David El Sayegh, veut néanmoins rester confiant : "il faut rester prudent et attendre le dernier trimestre", expliquant qu'un certain nombre de sorties francophones ont été décalées au quatrième trimestre cette année. D'autant que le streaming a triplé son revenu depuis un an, atteignant désormais sept millions d'euros.

Une situation en partie causée par la position du SNEP lui-même, faisant le pari de la répression pénale contre les vils pirates, au lieu d'avoir misé à temps sur de vraies réformes et de nouvelles propositions : abandon définitif des mesures techniques de protection, développement d'offres pouvant concurrencer les échanges peer-to-peer, création de valeurs ajoutées, la revalorisation de l'artiste...