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La France n'est pas championne du monde du piratage, loin s'en faut (MAJ)

Rattaché au ministère de la Culture et au Premier ministre, la Direction du Développement des Médias a supprimé de son site une dépêche AFP qui rapportait un sondage d'Ipsos selon lequel le piratage de musique en France serait beaucoup moins courant que dans les autres pays, mais aussi prescripteur de téléchargement légal.

Mise à jour : les dépêches AFP sont automatiquement supprimées du site de la DDM après un certain temps, il n'y avait pas donc pas de suppression délibérée de l'information comme nous l'avions à tort relayé. Le contenu de la dépêche restant on ne peut plus intéressant sur le fond, nous laissons l'article en ligne :

Oops, ça doit être un bug. Une dépêche AFP du 18 septembre dernier, affichée sur le site de la Direction du Développement des Médias (DDM) rattaché au ministère de la Culture et à Matignon a été supprimée. Le lien référencé par les moteurs de recherche ne fonctionne plus et renvoie à une page blanche. Heureusement, la version mise en cache par Google existe toujours et prouve que la dépêche a bel et bien existé sur le site de la DDM.

Or que dit cette dépêche ? Non seulement que ce sont les Chinois les champions du téléchargement illégal de musique dans le monde, mais qu'en plus la France est largement à la traîne. Alors que la moyenne mondiale est de 44 % d'internautes qui reconnaissent télécharger illégalement de la musique sur Internet, le sondage Ipsos relayé par l'AFP montre que seuls 15 % des internautes français avouent cette pratique réprimandée par l'Hadopi. Nous sommes donc très, très loin des chinois (78 %), alors que Christine Albanel jurait à l'Assemblée que la France était la championne du monde du piratage. Un discours repris par Frédéric Mitterrand.

Mieux, la dépêche AFP donnait aux chiffres une interprétation à contre-courant de l'argumentaire pro-Hadopi déployé depuis des mois par le gouvernement, à l'initiative de Nicolas Sarkozy.

"Il est intéressant de relever que justement ces utilisateurs de pages illégales (de téléchargement de musique) utilisent aussi beaucoup plus les voies légales de téléchargement (par exemple iTunes, Musicload) et achètent davantage de disques" que les internautes plus respectueux de la légalité, notait l'agence de presse en citant Ipsos.

"Il semblerait que la possibilité du téléchargement illégal soit pour certains le départ du goût pour la musique", concluait l'institut de sondage, et la dépêche.

Ce qui pourrait expliquer que le téléchargement légal ne décolle pas en France...

De précédentes études qui allaient dans le même sens ont déjà été ignorées par le gouvernement dans les travaux préparatoires de l'Hadopi, au profit d'une pseudo étude d'impact qui ne faisait que relayer les "études" réalisées par les lobbys.