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Microsoft veut croire aux DRM par le streaming

Avec Silverlight 4 et la publication de spécifications librement exploitables pour deux de ses technologies de streaming, Microsoft espère trouver la clé d'une conciliation entre les studios qui veulent protéger leurs contenus et les utilisateurs qui ne veulent pas subir les désagréments des DRM.

La bataille n'est pas perdue pour le géant de l'informatique. Depuis des années, Microsoft nage en eaux troubles dans sa gestion des DRM. Les consommateurs n'en veulent pas, mais les studios les exigent. On se souvient de la gestion calamiteuse des signalétiques proposées aux constructeurs et consommateurs, qui ont achevé de plonger les DRM de Microsoft vers les eaux les plus profondes de l'absurdité. Mais la firme de Redmond n'a pas abandonné, et croit toujours possible de contrôler ce que font les consommateurs des contenus qu'ils achètent.

Lundi, Microsoft a ainsi fait une série d'annonces autour des DRM et du streaming à l'occasion de l'International Broadcasting Conference d'Amsterdam. Il a en particulier présenté Silverlight 4, le concurrent du format Flash d'Adobe. Cette version, dont la date de sortie n'est pas encore fixée, doit permettre de gérer les DRM pour proposer des contenus protégés avec la norme PlayReady sur les DVD ou Blu-Ray. "Silverlight 4 permettra aux studios (...) de proposer des contenus délivrés par réseau, des offres spéciales et des évènements live, et d'étendre leurs relations avec les consommateurs au delà du simple achat d'un film", explique la firme.

Par ailleurs, Microsoft a annoncé qu'il ajoutait les spécifications techniques de l'IIS Smooth Streaming Transport Protocol et du Protected Interoperable File Format (PIFF) à sa base Microsoft Community Promise. Cette dernière regroupe les technologies pour lesquelles Microsoft promet de ne pas revendiquer de paiement de licences en cas d'exploitation. Elle est censée favoriser l'adoption de standards créés par Microsoft.

L'IIS Smooth Streaming Transport Protocol (SSTP) déjà expérimenté notamment pour le Tour de France ou Roland Garros 2009, permet d'adapter la qualité du flux audio/vidéo au débit dont dispose l'utilisateur. Plus le débit est élevé, plus le flux est de bonne qualité.

Le PIFF, quant à lui, est un protocole d'encapsulation de données qui vise l'interopérabilité des DRM. Plus exactement, il impose une méthode de chiffrement des données (AES 128 bits en modes CTR ou CBC), et laisse les fournisseurs de DRM décider de la méthode d'acquisition des clés de déchiffrement et de la manière de représenter les droits des utilisateurs associés à chaque fichier. Ce protocole est bien sûr compatible avec la méthode SSTP. Il peut être utilisé par Microsoft pour son format Windows Media, mais aussi pour la plupart des formats.