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Orange estime que l'Hadopi est un danger... pour le gouvernement

Sur le blog officiel d'Orange Services Business dédié à la sécurité, Philippe Maltere estime que la loi Hadopi et ses conséquences pratiques sur le trafic Internet porte "un danger (bien) caché". "Le danger, en fait sera pour ... le gouvernement", écrit-il.

L'auteur, employé d'Orange, explique que l'Hadopi va pousser le grand public à utiliser massivement le chiffrement de leurs communications. "D'un nombre important de protocoles utilisés, nous allons tomber à environ ... deux (ou presque). Le http standard et sa version SSL (...) le P2P tel que nous le connaissons aujourd'hui va progressivement disparaitre, mais pas l'échange de fichiers illégaux", pronostique-t-il. "En ce qui concerne, par exemple l'échange de fichiers, des logiciels d'échange travaillant sur SSL, des serveurs de fichiers centraux type rapidshare ou megaupload offrant une option HTTPS à leurs clients, des fournisseurs de news offrant une connexion SSL (pour la plupart c'est déjà fait)".

Or ce cryptage est un danger pour le gouvernement, assure Philippe Maltere. "Le bon père de famille va prendre l'habitude de chiffrer toutes ces données même de messagerie grâce à des logiciels toujours plus puissants et de plus en plus faciles à utiliser, avec en plus une recherche d'anonymisation plus forte grâce à des réseaux de type TOR ou I2P encore plus faciles d'accès (...) Les communications très majoritairement chiffrées vont faire passer l'état d'Internet de difficilement contrôlable à totalement incontrôlable".

Car avant, "seuls certains chiffraient leur communication, après que l'on est écarté les entreprises, les sites bancaires et e-marchand, il ne restait pas "grand monde " à vérifier". Mais après l'Hadopi et les différentes tentatives de surveillance de l'utilisation du net, lorsque "toutes les communications sont cryptées, comment séparer le bon grain de l'ivraie ?". "Impossible", assure l'ingénieur d'Orange.

Il ajoute qu'aux Etats-Unis, c'est la NSA, l'agence de sécurité intérieure du pays, qui fait obstacle à la surveillance généralisée du réseau, justement par crainte de pousser la population à tout crypter. "Ils avaient déjà des problèmes avec Skype pour la même raison, alors généraliser le chiffrement pas question", écrit-il.