Bruxelles accepte le rachat de l'allemand BMG par le japonais Sony
Quitte à être cocu, autant l'être jusqu'au bout.
Bruxelles, qui pensait avoir autorisé à deux reprises la création d'une major mi-européenne, a enfanté d'une major entièrement japonaise.
Comme si l'humiliation n'était pas suffisante, les règles européennes imposaient à la Commission de valider le coup de poignard dans le dos en acceptant officiellement le rachat des parts de BMG par Sony. C'est désormais chose faite, puisqu'elle a annoncé lundi avoir autorisé l'opération, en estimant qu'elle n'impactait pas de façon significative la concurrence dans la zone économique européenne.
Une belle leçon de choses.