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Cindy Sander vous demande d'arrêter le téléchargement illégal

Joss Stone critiquait ce matin les artistes qui subissent un "lavage de cerveau" de la part de leurs maisons de disques. Dans le cas de Cindy Sander, on a bien peur que l'essorage ait été fait depuis longtemps.

La candidate de la Nouvelle Star qui n'en serait jamais là sans le buzz qu'elle a su générer sur Internet se dit très satisfaite des ventes de son single, qu'elle a vendu (mais oui) à 6.000 exemplaires depuis le 26 mai dernier. "Je me dis qu'avant que tout ça démarre, j'ai mis cette chanson en téléchargement illégal sur le Net", rappelle sans avoir l'air d'avoir dit une connerie le "papillon de lumière". "Parce que j'pensais pas bien sûr à la suite, j'pensais pas à la signature avec une maison de disque".

C'est pas comme si le succès du téléchargement "illégal" était justement la cause numéro 1 de sa signature avec M6 Music. "Il y a eu plus de 200 000 téléchargements. Donc moi je pars d'un principe que si le CD aurait été fait tout de suite, et ben j'en aurai déjà vendu plus de 200 000".

La chanteuse n'a pas du s'apercevoir que la marmotte ne met plus le chocolat dans du papier d'alu...

"Et surtout il faut se dire une chose", ose-t-elle ajouter, "c'est que pour tous les artistes c'est pareil, on est tous dans le même bateau. Les ventes de singles ou d'albums deviennent très dures depuis qu'il y a tous ces téléchargements un petit peu à droite et à gauche. Alors arrêtez avec ces téléchargements, vous nous faites mourir !"

Evidemment, on serait tenté de répondre en argumentant par un petit cours d'économie ou de bon sens. Mais le cas de Cindy Sander est désespéré. Le seul commentaire que nous souhaitons écrire, c'est celui d'un dépit. Le dépit de voir que des centaines de milliers d'internautes se sont ralliés à la cause de Cindy Sander au point de réussir à lui faire signer un contrat chez une maison de disques, malgré son manque de talent évident. Le dépit de se dire que ça n'est pas le piratage qui va tuer l'industrie du disque, mais l'alliance entre des maisons de disques prêtes à prostituer l'art musical pour vendre quelques galettes de plastique, et une partie malheureusement importante du public qui se jette dans le bois de Boulogne musical sans le moindre sentiment de honte ou de culpabilité.

Il y a des jours comme ça, des vendredi quand la semaine s'achève, où l'on se laisse envahir par la plus grise des misanthropies.

Mais non ! En fait, ce sont les internautes qui ont tendu un piège aux majors pour qu'elles s'enfoncent un peu plus en sortant un disque qu'ils n'achèteront pas ! Hein, dites, c'est ça !? Non ? Dites...

via : PC Inpact