52 artistes de majors s'engagent en faveur de la loi Hadopi
Les temps sont durs pour l'industrie du disque.
"Nous sommes inquiets, très inquiets.
"Internet nous fait partager le monde.
"La création, les métiers qui y sont liés, notre activité sont plus que fragilisés, mis en péril, par la déferlante des échanges d'œuvres sans autorisation ni rémunération des artistes et des autres ayants droit."
"Le projet de loi, proposé par la ministre de la Culture, issu de la mission menée à l'automne dernier par Denis Olivennes, nous donne de très bonnes cartes pour qu'internet, la culture et la création soient réconciliés.
Etienne Daho, Christophe Maé, Kery James, Sinik, Francis Cabrel, Patrick Bruel, Jean-Jacques Goldman, Jenifer, Stanislas, Raphaël, M Pokora, Keren Ann, Thomas Dutronc, Eddy Mitchell, Isabelle Boulay, Maxime Le Forestier, Martin Solveig, Marc Lavoine, Calogero, Gérard Darmon, Pascal Obispo, Jacob Devarrieux, Elie Seimoun, Alain Bashung, Bernard Lavilliers, Rachid Taha, Bob Sinclar, Psy4delarime, Abd Al Malik, Anis, André Manoukian, Charles Aznavour, Alain Souchon, Mademoiselle K, Soprano, Arthur H, BB Brunes, Liane Foly, Emmanuelle Seigner, Ridan, Renan Luce, Zita Swoon, Johnny Hallyday, Empyr, Kenza Farah, Shine, Camaro, Diam's, Renaud, Romane Cerda, Cali et la Grande Sophie.
Au moins, cette fois, ils ont évité de faire signer des morts.
Et surtout, le projet de loi Hadopi, s'il lutte contre le piratage, n'apporte aucune piste de rémunération aux artistes, si ce n'est l'improbable pari que les pirates vont se transformer d'un coup en gentils consommateurs.
Patrick Bruel ferait mieux d'aller chercher son argent là où il est...