Le monde des gens qui causent toujours bruisse de la rumeur d'une vignette connectée. Mise au point par l'IFPEN (Institut Français du Pétrole et des Énergies Nouvelles), celle-ci mesurerait la qualité écologique de votre conduite.
Super.
La première question qui vient évidemment à l'idée est « connectée à quoi ? ».
A leur bonne habitude, les gens qui causent toujours n'en savent rien et ne se posent pas la question. Elle est connectée « aux infrastructures ». Je ne cite pas d'articles. Ils sortent tous du même moule, recopiés en mode : j'ai débranché mon cerveau, je suis pas là pour comprendre, encore moins pour expliquer. Je suis là pour pisser des lignes. Elle est connectée aux infrastructures via une connexion RFID, tout est dit, circulez.
Bon. Le RFID c'est 10 mètres à tout péter. Et encore je suis généreux. Les infrastructures connectées en RFID c'est par exemple ... heu ... en fait ... je peux juste citer les télépéages, mais si vous êtes capable de mesurer les accélération d'un véhicule avec juste les télépéages, vous être très fort, je vous embauche.
Peut-être que la vignette a son petit gyroscope et son petit GPS, tout petit. Et sa petite pile nucléaire pour l'alimenter, toute petite aussi. Peut-être qu'elle a sa petite carte SIM, payée par l'IFPEN, pour communiquer.
Une gazette ose timidement l'hypothèse : la vignette pourrait communiquer avec le smartphone du conducteur. GPS et accéléromètre sont donc au programme pour analyser les mouvements du véhicule.
Ah ok. Donc c'est le smartphone qui ferait tout le boulot. La vignette c'est juste le gadget qui vire du vert au rouge. M'voyez ?
Bien.
Et si on n'a pas de smartphone ?