Afin (Ô surprise) de “lutter contre le terrorisme”, des sénateurs américains viennent de présenter un nouveau projet de loi anti-chiffrement, le “Lawful Access to Encrypted Data Act” qui obligerait les fabricants d’appareils et de systèmes d’exploitation chiffrés à laisser une porte dérobée afin de laisser aux forces de l’ordre le loisir d’accéder aux informations cryptées qu’ils contiennent.
Pour Lindsey Graham, président de la commission juridique du Sénat US, “this bill will ensure law enforcement can access encrypted material with a warrant based on probable cause and help put an end to the Wild West of crime on the internet”.
La bonne nouvelle est au moins qu’un mandat sera nécessaire (sauf bien sûr dans les cas où il ne le sera pas),et qu’il devra être motivé par l’existence d’un souçon raisonnable (sauf évidemment lorsqu’il ne sera pas nécessaire d’en faire état).