Enfin, le RGPD est une bonne chose. Mais son applications aux cookies est juste un naufrage.
Pour commencer, il y a les sites qui ont décidé de bloquer les requêtes venant de chez nous. On peut dire que s’ils font ça, c’est qu’ils font du sale avec nos données personnelles et que c’est tant mieux.
Je pense surtout que leurs responsables on dit “on va pas se faire iech avec leur bouton CERFA qui pose un cookie pour dire qu’on veut pas de cookie”. Un peu comme Google a atomisé ses news quand la Presse lui a trop cassé les bonbons.
Et puis il y a cet encadré omniprésent qui vous suit partout tel un caniche en chaleur. Plus personne ne le clique, ou bien tout le monde le clique de lassitude. Mais il faut supporter son assaut poisseux à chaque visite (ah ben oui parce qu’en fermant le navigateur, on a effacé le cookie qui disait qu’on voulait pas de cookie).
On a fait encore plus fort. C’est l’overlay qui cache l’article tant qu’on n’a pas cliqué le bouton qui pose un cookie pour dire qu’on veut pas de cookie. Ça c’est le ponpon.
Visiter sur un site web, c’est devenu aussi agréable que rendre visite à un fonctionnaire des impôts, prenez votre ticket, bureau B 2ème étage, ouvert les lundi de 10h à 10h45 et les mercredi de 15h30 à 16h, n’oubliez pas de vous munir de l’imprimé 112B qu’il faudra composter à l’entrée, est-ce que vous avez la déclaration 14 bis, non, parce que sinon il faut aller la chercher au bureau F, 1er étage, ascenseur à droite, ouvert le jeudi.
Donc l’overlay, boum, option nucléaire avec UBlock, le bouton re-boum, les cookies c’est niet de toutes façons, et si insistes, j’écris un plugin pour atomiser les boutons de consentement. Parce que je consens pas, jamais, sauf exception.
L’étape d’après, c’est quoi ? Je verrais bien le contrat de lecture à signer. Je sous-signé gnagna déclare accepter le chargement de cette page sur mon ordinateur et renonce à toute poursuite en cas de ballonnement ou trouble au cul l’air.
Bravo les énarques.